QUE FAIRE EN CAS DE POLLUTION ?
La préservation de la qualité des eaux de nos rivières est l'affaire de tous. Vous-même, pêcheurs, lors de l'achat de votre carte de pêche, vous devenez membre actif de l'AAPPMA à laquelle vous adhérez.
Il est dès lors de votre devoir de protéger les milieux aquatiques en signalant toute anomalie. Nul n'est mieux placé qu'un pêcheur pour observer les cours d'eau.
PROCESSUS ET CONTACTS EN CAS DE POLLUTION OU DE MORTALITE PISCICOLE CONSEQUENTE DANS UN COURS D'EAU :
Pouvoir décrire la pollution : nature, provenance, date de constatation, conséquences visibles. Prendre des photographies si possible.
1. Appeler les pompiers (tél. : 18) : un processus d'alerte se met alors en place pour prévenir tous les services concernés. En fonction de la nature de la pollution et de son étendue, le service des sapeurs-pompiers peut procéder à son confinement.
2. Prévenir le syndicat de rivière gestionnaire ou AAPPMA du cours d'eau concerné par la pollution
3. Prévenir le gestionnaire du réseau (si pollution provient d'un réseau). Le gestionnaire d'un réseau par lequel une pollution parvient jusqu'à un cours d'eau doit mettre en place des mesures destinées à : Bloquer la pollution avant son arrivée dans le cours d'eau. Retirer par pompage les eaux polluées. Faire nettoyer les réseaux pour éviter tout nouveau départ de pollution aux cours d'eau.
4. Prévenir la police de l'eau : service environnement de la DDT de Seine-et Marne (01.60.56.71.71)
5. les personnes suivantes sont à même de relever les infractions de pollution :
- Agents de l’AFB (01.60.65.38.22).
- Agents de la DDT de Seine-et-Marne (si commissionnés).
- Agents des DRIEE pour les bassins versants de la Seine et de la Marne (01.71.28.45.00).
- Gendarmerie nationale, police nationale (17).
6. si la pollution provient d'une entreprise, se rapprocher de la DRIEE Ile-deFrance pour connaitre son statut (ICPE ou non). S'il s'agit d'une ICPE, seule la DRIEE est compétente pour relever les infractions de pollution.
LES DÉCHETS VERTS SONT UNE POLLUTION
Dans les zones habitées, il est fréquent de voir les riverains déverser sur les berges leurs tontes de pelouse, le produit de la taille des haies et des arbres, leurs tas de feuilles mortes, les épluchures de légumes, voire même les sapins de Noël... Pourquoi ces déchets sont-ils gênants, puisqu’ils sont « biodégradables », et qu’à terme, ils donnent du « compost » ? Un petit mot d’explication... Pourquoi posent-ils problème ? Ils menacent la stabilité des berges. Déposés en masse le long des berges, ils provoquent une asphyxie des plantes et le pourrissement de leurs racines. Conséquence : la berge peut se déstabiliser suite à des circonstances météorologiques défavorables (pluies d’orages...). Ils polluent le ruisseau. Les résidus de tontes de pelouse se décomposent dans l’eau, contribuent à la pollution organique du cours d’eau, et finalement, à son eutrophisation. La vie aquatique sera d’autant plus perturbée que le cours d’eau est de petite taille et à faible courant.
Les dépôts répétés de déchets verts sur les berges provoquent l’enrichissement du sol et l’apparition d’une végétation nitrophile exubérante (orties et liserons essentiellement) au détriment de la végétation caractéristique des berges (baldingère, reine des prés, iris...) et de la faune qui lui est liée (libellules, éphémères et autres insectes...). L’accès même de la berge est rendu difficile ! Des plantes invasives telles les renouées asiatiques, la balsamine de l’Himalaya et la berce du Caucase ont la faculté de se développer rapidement dans ces milieux fragilisés. Que faire des déchets verts ? S’abstenir de jeter ses déchets verts sur les berges ou dans le cours d’eau, mais aussi dans les endroits humides (petits marais, etc.). Si possible, ne pas les brûler mais plutôt les rassembler et les valoriser soit par le compost, les déposer à déchetterie ou lors des ramassages ponctuels des services de collectes des déchets ( SMICTOM et CC2M)
un formulaire est à votre disposition pour vous aider à remplir les infos en cas de pollution.